La section locale du Snes soutient bien entendu les infirmières scolaires dans leur lutte :

Sans réponse du gouvernement à leurs demandes légitimes de revalorisation et d'amélioration de leur carrière et d'ouverture de négociations, les organisations syndicales soulignées (SNICS (fsu) - SNIES (unsa) - SNAIMS (csen) - SGPEN (cgt)) ont décidé d'une grève unitaire et d'une manifestation nationale à Paris le 2 octobre 2001. Cette action, mise en débat depuis 3 mois dans leur profession, a reçu l'accord de tous leurs collègues déterminés à agir pour aboutir.

En effet, les infirmier(e)s de l'Éducation nationale, soit plus de 90% des infirmier(e)s de la fonction publique d'État, exigent une revalorisation substantielle de leur salaire et de leur carrière. Cette revalorisation doit intégrer un autre classement de la grille et tenir compte de l'élévation de leurs qualifications et de la reconnaissance du niveau de leur formation à bac +3,5 ans (4760 heures de formation dont 2240 heures d'enseignement théorique), soit : niveau maîtrise, catégorie A.

Cette revalorisation doit également tenir compte des responsabilités spécifiques confiées par décret au corps particulier des infirmier(e)s de l'Éducation nationale.

Le décalage ressenti par les infirmier(e)s de l'Éducation nationale entre la responsabilité de leurs fonctions dans le cadre de leurs missions et la non-reconnaissance salariale est tel qu'il leur est impossible de rester sans réponse positive. Par ailleurs alors que leur formation initiale est conséquente et leur responsabilité totalement engagée dans l'exercice de leur métier, les nombreuses discriminations en termes de salaires et de carrière dont leur profession fait déjà l'objet, motivent également cette demande.

On lira, à ce propos, et avec intérêt, l'article du Monde paru le 13 septembre 2001.