Plan d’action
décidé par le Conseil national
des 10 et 11 septembre

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Le Conseil national du Snes des 10 et 11 septembre a décidé d’un plan d’action continu:

L’essentiel des discussions a porté sur la politique du nouveau gouvernement et plus particulièrement sur les annonces concernant le projet de budget 2003 et la relance de la décentralisation. Non seulement l’Éducation n’est plus une priorité, mais le second degré est manifestement dans la ligne de mire puisque les 5000 postes prévus au titre du plan de programmation ne seront pas créés ce qui remet en cause d’une part les possibilités d’améliorer les conditions d’enseignement, notamment dans les zones difficiles, et d’autre part la plus grande partie des titularisations qui étaient prévues à la rentrée 2003. Il faut y ajouter les 5600 suppressions d’emploi de Mi-Se et le non-renouvellement des contrats de près de 10000 aides éducateurs.

Le Conseil national a considéré que ces projets appelaient une action de grande ampleur. Il a pris la décision de mener une campagne de conviction de l’opinion publique et de mobilisation des personnels autour des points de la plate-forme du Snes:

  1. moyens de lutter réellement contre la « fracture scolaire »;
  2. moyens de lutter contre la précarité, d’obtenir tous les recrutements nécessaires et de garantir tous les remplacements, ces problèmes étant étroitement liés;
  3. préservation du cadre national de l’Éducation, notamment en ce qu’il permet de lutter contre les inégalités;
  4. règlement des contentieux catégoriels dont le ministère a été saisi à diverses reprises par le Snes.

Le Conseil national a décidé d’un dispositif qui braque les feux sur 2 journées particulières: le 24 septembre, qui verra J.-P. Raffarin réunir les Recteurs et les Inspecteurs d’académie pour leur expliquer son projet et sa méthode pour la décentralisation, et le 25 septembre, date retenue pour l’examen du projet de budget en Conseil des ministres.

Le Snes appelle les personnels des catégories les plus visées par les projets gouvernementaux à une réaction immédiate: appel à la grève des Mi-Se et des aides éducateurs le 24, journée d’expression des personnels précaires et des établissements le 25.

En même temps le Conseil national a annoncé que si le gouvernement n’avait pas revu ses projets d’ici le 25, le Snes appellerait les personnels des lycées et collèges à la grève à la mi-octobre.

Le Snes est pleinement partie prenante avec la FSU de la démarche unitaire des fédérations de l’Éducation qui a conduit à la lettre ouverte au Premier ministre du 12 septembre et dont la prochaine étape est prévue le 25 au soir.

Il appartiendra au bureau national du Snes convoqué le 26 septembre d’apporter les ajustements nécessaires et d’arrêter les décisions définitives en tenant compte des évolutions des décisions gouvernementales, de la mobilisation et du contexte unitaire.

Contacter le webmestre. Page mise à jour le mercredi 16 octobre 2002