Conseil d'administration
du jeudi 6 mars 2003

accueil général-actualités-CA 6 mars 03

À l’heure où l’action collective s’impose pour défendre la qualité des enseignements au lycée, les élus de Lhidre jouent la division.

C’est pourtant bien le SNES qui avait préparé une motion pour dénoncer la DHG du Rectorat, et c’est bien le SNES qui l’a proposée au vote du CA, et qui l’a fait approuver :

Le Conseil d’Administration du lycée Louis-le-Grand, régulièrement réuni le jeudi 6 mars 2003, déplore le procédé qui consiste à proposer une DHG dramatiquement diminuée, puis à rendre très partiellement quelques heures, sans s’engager pour autant à pérenniser cette restitution. Le CA exige donc la restitution de toutes les heures perdues depuis plusieurs années successives, pour que reste assuré un enseignement de qualité et pour faire vivre le projet d’établissement.

Le début d’action collective menée par la FCPE et le SNES, et en particulier leur délégation commune au rectorat le 5 mars, n’ont pas été vains: à la différence de l’an dernier, Mme Perrot admet désormais explicitement que les langues vivantes sont sinistrées à Louis-le-Grand et qu’il est urgent de reconnaître leur importance.

Nous, au SNES, ne nous limitons pas à protéger les chasses gardées que sont les langues anciennes en CPGE. Si Lhidre se croit fondée à sanctionner ou à récompenser telle ou telle discipline, nous pas !

Il ne s’agissait pas de trancher pour ou contre les propositions de Mme Perrot. Nous, au SNES, ne nous sommes pas trompés de cible: nous avons refusé de nous engager dans un vote qui nous paraissait piégé, sûrs que toute autre attitude porterait à critique. Lhidre, en votant contre, s’est trompée de cible, s’opposant par là à Mme Perrot — qu’elle s’était réjouie de voir arriver, en oubliant la suppression d’un poste de CPE !

Notre adversaire, c’est le rectorat et le ministère qui réduisent sans cesse nos moyens. Nous restons attachés à les défendre globalement.

C’est pourquoi le SNES a proposé six motions qui ont été votées à l’unanimité moins une voix.

Le CA du lycée réclame que, vu la présence de l’internat, les deux infirmières soient employées à temps plein au lycée.

Le CA du lycée demande que, vu la présence de l’internat, le poste d’Assistant(e) social(e) soit pourvu dans les meilleurs délais.

Le CA du lycée demande, une fois de plus, la création de cinq postes ATOSS pour compenser la perte due au passage aux 35 heures hebdomadaires.

Le CA du lycée demande la création de postes supplémentaires de surveillants pour la rentrée 2003, et notamment à cause du grand nombre d’élèves accueillis pour les enseignements inter-établissements.

Le CA du lycée demande que le poste de CPE perdu en 2002 soit rétabli à la rentrée 2003.

Le CA du lycée demande la transformation des CES de l’établissement en postes statutaires.

Seul le SNES est attaché à défendre l’ensemble des enseignements et des personnels du lycée. Lhidre défend des intérêts particuliers, le CA du 6 mars l’a montré une fois de plus.

Il serait peut-être temps de comprendre que les médisances et la désinformation répétée de Lhidre dans la salle des professeurs nuisent profondément au lycée.

Pour nous, au SNES, il est temps, plus que jamais, de poursuivre l’action collective avec les élèves, les parents d’élèves, Mme Perrot, et tous les collègues de bonne volonté !

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