Communiqués de presse
début septembre 2000

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Déclarations et/ou communiqués de presse
du S3, du S4 ou de la FSU

Communiqué de presse du S4 sur la rentrée en France

à lire ici

Non à l'imposition des TPE, oui à un vrai travail interdisciplinaire
[texte paru dans Paris-Snes]

L'élaboration d'un travail interdisciplinaire sérieux et constructif par les élèves nécessite plusieurs exigences :

or :

Le premier trimestre doit être consacré à la formation des professeurs, nous devons exiger des IPR une réelle formation, de diffuser les bilans des expérimentations menées l'année dernière, qui, pour l'instant, sont restés confidentiels (trop critiques, peut-être ?).

C'est pour ces raisons que le Snes s'oppose à la généralisation des TPE pour 2000-2001. Les différents témoignages des expériences vécues dans les établissements nosu seront nécessaires pour faire un bilan eau niveau de l'académie.

Lorsque des professeurs volontaires décident la mise en place de TPE, il faut exiger les moyens permettant un expérimentation sérieuse. Par ailleurs, nous pensons que les projets doivent avoir un lien fort avec les programmes disciplinaires. Nous dénonçons le fait que dans plusieurs établissements, l'enseignement en Première est conditionné à l'acceptation des TPE.

Communiqué de presse de la FSU, le 1er septembre 2000

Mobiliser la croissance pour une véritable réforme fiscale et pour les investissements publics

La "nouvelle donne" économique devrait favoriser à la fois une refonte du système des prélèvements dans un sens beaucoup plus juste et un financement accru des services publics et des solidarités.

Le plan annoncé par Laurent Fabius n'engage pas une réforme véritablement redistributive. Sans doute contient-il des mesures qui seront appréciées par ceux qui en bénéficieront et apporteront quelques corrections immédiates (effets bas salaires, fioul domestique). Mais la concentration des allègements sur l'impôt sur le revenu, le seul de caractère progressif, peut même aggraver le caractère inégalitaire du système actuel de prélèvements. Elle esquive les axes d'une réforme d'ensemble qui devrait beaucoup plus toucher la fiscalité indirecte et solliciter les entreprises.

Simultanément le plan s'inscrit dans un encadrement très strict et programmé des dépenses publiques dangereux pour l'avenir. Il mobilise l'essentiel des résultats de la croissance économique au lieu de développer parallèlement les investissements d'intérêt général. Il risque ainsi d'organiser l'insolvabilité future de l'Etat et donc d'affaiblir les services publics et les transferts sociaux indispensables notamment aux plus démunis.

La croissance actuelle doit profiter à la réduction des inégalités, aux services publics, aux jeunes, au développement de leur formation, de la recherche, de la culture. De pareils investissements sont décisifs pour un développement économique et un recul du chômage durables. C'est notamment le sens de l'action de la FSU pour les services publics, et pour un plan pluriannuel de transformations dans l'Education amorcé dès le budget 2001.

Contacter le webmestre. Page mise à jour le mardi 26 septembre 2000