Le rectorat de Paris
et les CPGE

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Classes préparatoires à Paris

Voici les informations dont dispose le SNES

Le rectorat de Paris, rencontré jeudi dermier, nous a confirmé que, pour 2001-2002, la carte des prépas à Paris serait inchangée.

Néanmoins, elle ne nous a pas caché qu'elle avait le projet d'étudier de près une possible restructuration des prépas à Paris. Elle appuie cela sur, selon elle, la « faiblesse des effectifs : plus de 2700 places de libre ».

Nous avons évidemment contesté ce calcul qui compte comme « places libres » tous les effectifs inférieurs à 48. La Direction de l'Académie, sans donner de chiffres, estime qu'il y a trop de classes comptant moins de 24, voire 15, élèves.

Elle envisage, courant janvier, une discussion à cet effet avec les I.G.

Nous avons aussi proposé que cette discussion se fasse en collaboration avec les académies de Créteil et Versailles et souligné que les CPGE sont sous responsabilité directe de la Desup.

C'est pour cette raison que, pour notre part, nous travaillerons le dossier des prépas avec le S4.

Régulation des effectifs

La direction de l'Académie s'estime impuissante à faire imposer le maximum de 48 élèves, se contentant de faire le constat de l'échec de la procédure de liste supplémentaire. Elle prévoit, pour 2002-2003, des dates de recrutement plus proches de l'inscription à l'université pour éviter les fuites.

Nous avons là aussi contesté cette incapacité à réguler les flux et demandé une commission académique de gestion des listes supplémentaires.

Les dotations horaires

Après avoir nié le projet de modification des dotations pour les divisions en parallèles (l'une d'entre elles pourrait se voir amputer des possibilités de dédoublement si elles comptent moins de 72 élèves), le rectorat a reconnu qu'il existait bien un projet de ce type.

Nous avons évidemment vivement protesté et insisté sur les effets sur les établissements et les collègues.

Conclusion

Nous pensons qu'après les collèges et les lycées, la direction de l'académie envisage d'appliquer sa politique de redéploiement dans les prépas. Nous appelons tous les collègues à une extrême vigilance dès la rentrée et au moment de l'attribution des dotations horaires en mars et à être prêts à réagir (motion en CA, pétitions, délégations...)

Dernières nouvelles au 18 janvier 2001

Après de multiples interventions du S3-Paris (instance départementale du Snes), et des délégations de certains lycées (comme Fénelon, par exemple), auprès du Recteur, nous avons de bonnes nouvelles!

Lors du dernier CTP (Comité Technique Paritaire), il a été dit que la mesure envisagée (concernant le non-dédoublement de classe quand l’effectif de 48 élèves n’était pas atteint) serait annulée.

Certains lycées ont toutefois reçu une DHG correspondant à des effectifs de classes à 24 pour les unes et à 48 pour les autres (ce qui permettait donc de ne pas dédoubler une classe, au prix de la surcharge d’une autre).

Le Snes a eu confirmation par téléphone qu’il convenait de ne pas en tenir compte.

Nous rappelons que les déclarations faites en CTP sont officielles et engagent l’administration.

Il convient toutefois de rester vigilants.

Le Snes-Paris, quant à lui, n’abandonnera pas cette question.

Dès ce mardi 23, son représentant CPGE, lors d’un rendez-vous avec Christian Forestier, Directeur de Cabinet de Jack Lang, évoquera ce problème.

Contacter le webmestre. Page mise à jour le samedi 3 mars 2001