Les grèves
des 25 et 30 janvier

accueil général-archives-grèves de janvier

Communiqués de presse du SNES et de la FSU

À Louis-le-Grand


Le S1 de Louis-le-Grand appelle tous les personnels à participer aux grèves et manifestations des 25 et 30 janvier

Nous serons en grève jeudi, et participerons à la manifestation à l'appel des 5 confédérations.

Mais nous serons aussi en grève mardi 30, avec d'autres organisations du secteur public, sur la base de revendications en matière de salaires, de refonte de la grille de rémunérations, de retraite, et de RTT assortie de créations d'emplois, contre l'obstination du gouvernement à ne pas rattraper l'inflation pour 2000.

En pratique :

Rendez-vous en salle des professeurs à 13h, ce jeudi 25 pour un départ groupé vers Montparnasse.

À Montparnasse le rendez-vous FSU : 15 h devant le cinéma Bretagne, boulevard Montparnasse, côté place du 18 juin 40.

Lire le tract distribué le vendredi 26 janvier pour appeler à la grève du mardi 30.

Le lundi 29, nous profiterons de la journée des carrières de la Peep pour organiser la distribution d'un tract expliquant notre mouvement.

Alors que le Président de la Peep ouvrait le débat de clôture de la « Journée des Carrières », quatre professeurs du lycée passaient dans les rangs des parents pour distribuer notre papier intitulé « Carrières, vous avez dit carrières ? ».

Le mardi 30, nous avons été en grève et avons participé à la manifestation de République à Opéra.

Mardi 30 : manifestation de République à Opéra.
Rendez-vous à 11h30, place de la République, entre le faubourg St Martin et la rue du Temple.

Au soir du mardi 30, le Snes diffusait ce communiqué de presse :

30 janvier : forte participation à la grève dans les établissements du second degré

D'après les premières informations en provenance de la Région Parisienne, des Académies de Poitiers, Rennes, Nantes, Dijon, Orléans Tours et Nice la participation à la grève a été importante. Pour l'essentiel des établissements, elle se situe entre 50 et 70%.

Toutes les manifestations qui ont eu lieu dans la matinée ( plus de 60 manifestations sont prévues sur l'ensemble de la journée) ont été marquées par une bonne participation des fonctionnaires (35 000 à Paris, 15 000 à Marseille, 12 000 à Bordeaux, 8000 à Lyon, 3 500 à Rouen, 3 500 à Caen, 2 500 à Angers, 2 500 à Strasbourg). Partout est signalée une très forte présence des personnels de l'Education nationale à l'appel de la Fsu, notamment des personnels du second degré.

Cette mobilisation confirme l'inquiétude des personnels qui s'est déjà exprimée sur la RTT et sur les retraites. Le gouvernement doit en tenir compte. Il doit, en ce qui concerne les salaires, rouvrir la négociation en prenant en compte les revendications exprimées par la Fsu et ses syndicats : maintien et progression du pouvoir d'achat pour tous au titre des retombées de la croissance, engagement d'un processus de reconstruction de la grille.


Communiqués de Presse

Paris, le 16 janvier 2001

La FSU appelle les personnels à la grève le 25 janvier pour les salaires et pour défendre les retraites des salariés du privé et du public.

Elle poursuit ses contacts avec toutes les fédérations de fonctionnaires pour parvenir à un appel unitaire à la grève.

Elle fait tout pour que cette convergence se réalise dans une grève unitaire le 25 janvier après la journée d'action du 18 janvier dans la Fonction Publique.

Elle s'est adressée dans ce sens aux fédérations de fonctionnaires. Il devra naturellement être tenu compte du déroulement des négociations salariales et des possibilités d'action unitaire à ce niveau. Elle propose aux fédérations de fonctionnaires de se rencontrer le 19 janvier au matin.

Paris, le 19 janvier 2001

Les 7 organisations syndicales de la Fonction Publique – CGT, UFFA-CFDT, UIAFP-FO, UNSA-Fonctionnaires, FSU, Interfon-CFTC, Fonctions Publiques-CGC - constatent que le gouvernement fait le choix de s’en tenir à des propositions jugées par tous insuffisantes pour maintenir le pouvoir d’achat des fonctionnaires et a fortiori pour en permettre la progression.

Elles demandent que leurs propositions soient entendues. Dans ces conditions, elles décident d’appeler les fonctionnaires des trois Fonctions Publiques à la grève et aux manifestations le 30 janvier pour les salaires.

Elles exigent du gouvernement qu’il réouvre rapidement des négociations salariales dans la Fonction Publique sur la base de propositions significativement améliorées.

Paris, le 19 janvier 2001

Les organisations syndicales de la Fonction Publique - CGT, UIAFP-FO, FSU, Interfon-CFTC, Fonctions Publiques-CGC -invitent les salariés de la Fonction Publique à manifester le 25 janvier sur la base des solidarités entre salariés du privé et du public en matière de défense des droits à la retraite à 60 ans et 37 annuités et demi à taux plein pour tous.

Paris le 19 janvier 2001

Avec les salariés du privé pour les retraites le 25 janvier et grève unitaire de la fonction publique le 30 janvier.

La FSU appelle les personnels de l'éducation, de la recherche et de la culture à assurer le plein succès :

La FSU les appelle à le faire sur la base des revendications en matière de salaires, de refonte de la grille de rémunérations, de retraite, et de RTT assortie de créations d'emplois.


Tract distribué le vendredi 26 janvier

Cela coûte cher de ne pas faire grève !

1,6% d’inflation en 2000;
0,5% d’augmentation proposée par le ministre Sapin.

Le calcul est à la portée de chacun : cela coûte décidément cher de ne pas faire grève!

Ce n’est pas en oubliant nos propres intérêts que nous défendons celui de nos élèves: dans plusieurs lycées du Quartier latin, dont Henri IV, nos collègues l’ont déjà compris, qui ont fait grève dès le 18 janvier.

Le 30 janvier, c’est l’ensemble des syndicats de la fonction publique qui appelle à la grève pour le pouvoir d’achat et la défense des métiers.

Nous ne manquerons pas de nous mobiliser massivement pour faire plier le gouvernement.

Tract distribué aux parents le lundi 29 janvier,
lors de la « Journée des Carrières » organisée par la PEEP

Carrières, vous avez dit carrières ?

À l’initiative du Snes, des enseignants du lycée Louis-le-Grand ont fait grève le 25 janvier, et recommenceront dès demain, pour prouver que la pensée unique n’est pas près de régner dans cet établissement.

Conscients des inconvénients que cette action sociale peut entraîner pour les usagers du lycée, les professeurs grévistes restent des professeurs: ils pensent qu’ils donnent une leçon, intéressante et formatrice pour les élèves. Il s’agit d’enseigner cette fois-ci que l’économie est rarement une science, mais le plus souvent une machine idéologique conçue pour justifier les inégalités.

Vous avez appris cet après-midi quelles carrières pouvaient s’ouvrir pour un élève réussissant aux Grandes Écoles. On vous a sans doute indiqué les salaires d’embauche, les plans de carrière pour le secteur privé. À égalité de formation (bac +5 ou davantage), un professeur débutant gagne 8 100 F par mois, et, le jour de sa retraite, sa pension mensuelle s’élèvera entre 11 150 F (pour un professeur de collège) et 16 400 F maximum (pour un professeur de Chaire supérieure en classes préparatoires).

Les enseignants du lycée Louis-le-Grand qui font la grève défendent sans doute leurs intérêts matériels et moraux, car ils ne sont pas «lâches sur leurs droits», pour citer Claudel! Mais ils la font essentiellement pour défendre l’École républicaine dont la mission principale est de développer le goût de la vérité et la passion de la justice dans tous les domaines.

Les professeurs grévistes

Contacter le webmestre. Page mise à jour le jeudi 5 juillet 2001