Action pour les langues vivantes |
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La baisse prévue de la DHG (-24 heures) touche principalement les langues vivantes, provoquant la disparition de nombreux groupes et, par voie de conséquence, augmentant les effectifs des groupes restant au-delà du supportable.
C'est pourquoi une action s'impose, afin d'obtenir un rendez-vous au Rectorat, et de récupérer les heures perdues.
Une heure d'information syndicale, le lundi 11 mars à 12 h 30, a permis de faire le point sur la situation et d'organiser une riposte, regroupant professeurs syndiqués comme non syndiqués.
Une pétition a été rédigée, qui a reçu le soutien des parents de la FCPE. En voici le texte :
Pétition à Monsieur le Recteur de lacadémie de Paris Les professeurs soussignés du lycée Louis-le-Grand (syndiqués et non syndiqués) sont très inquiets devant lannonce dune nouvelle baisse de la DHG (dotation horaire globale) de létablissement, et cela alors que les effectifs augmentent. Cette baisse, qui affecte 19 établissements sur lacadémie de Paris, incite à des regroupements pédagogiquement inacceptables, en particulier en langues où la situation est déjà critique (35 élèves et plus en langue vivante, regroupement de sections à programmes et objectifs différents). La baisse annoncée risque, dautre part, de conduire à la suppression de postes et de menacer encore davantage lenseignement des langues anciennes. Ils demandent un rendez-vous de toute urgence au rectorat. Cette demande a le soutien de la FCPE du lycée. |
En quatre jours, elle recevait plus de 50 signatures !
Finalement, en date du mardi 19 mars, ce sont 74 collègues qui se sont retrouvés avec leurs signatures sur cet appel.
Le vendredi 15 mars, dans l'après-midi, elle a été envoyée par fax à :
Chacun de ces interlocuteurs s'est vu rappeler notre demande de rendez-vous.
En attendant, nous nous joindrons à la délégation des collègues de Fénelon mercredi 20 mars au Rectorat, ce qui a fait l'objet de l'affichage suivant en salle des professeurs. Le Proviseur, averti, a donné son accord pour que les collègues puissent participer à cette délégation, sous réserve qu'ils l'avertissent lui, et leurs élèves évidemment.
Le rendez-vous est donc fixé à mercredi 20 mars à 9 h, au rectorat, 94 avenue Gambetta : vous trouverez ce petit plan de situation sur le site de la RATP.
Une dizaine de collègues se sont effectivement retrouvés le matin venteux et humide du 20 mars. Leur délégation a remporté la promesse d'un
Les collègues sont convenus de se retrouver ce vendredi 22 mars 2002 à 12h30 en salle des professeurs pour préparer ce rendez-vous, et en particulier rédiger le texte qui sera présenté.
Voici le texte qui a été rédigé :
RevendicationsLes professeurs du lycée Louis-le-Grand, syndiqués et non syndiqués, réunis en Assemblée Générale le 22 mars 2002, sinquiètent de la baisse significative de la DHG pour la troisième année consécutive, baisse qui entraînera des conséquences inacceptables pour lenseignement des langues vivantes en particulier :
sans oublier que désormais chaque élève na que deux heures de cours par semaine. Or le recrutement du lycée Louis-le-Grand a beaucoup changé depuis quelques années : la valeur ajoutée, en dépit des efforts déployés par les enseignants, est de plus en plus difficile à assurer. Dans ces conditions les professeurs du lycée sont résolus à utiliser tous les moyens daction possibles pour rétablir leur DHG. |
Pour terminer (temporairement), voici un compte-rendu de l'audience du 25 mars.
Une délégation de sept collègues (M. et MMes Bresson, Coquillat, Proietti ; Bayle, Bui, Vergne-Cain et Rudent) a été reçue par lInspecteur dacadémie, M. Jouault.
Il a expliqué que la baisse de DHG concerne tous les lycées (excepté les ZEP et les lycées professionnels) et se base sur des calculs deffectifs moyens, à léchelle nationale donc au mépris des situtations sur le terrain dans chaque établissement !
Il a ensuite écouté nos arguments et a convenu que lenseignement des langues à Louis-le-Grand ne méritait effectivement pas dêtre ainsi mis davantage en péril : des groupes de 32 élèves (et non plus 38 !) seraient de son propre aveu une réelle limite à ne pas dépasser.
Il a donc pris lengagement, devant nous tous, dajouter quelques heures à notre DHG, soit fin juin, soit début septembre, au vu des effectifs constatés alors dans les classes de secondes, premières et terminales.
À nous tous, collègues de langues vivantes ou autres, de faire maintenant la preuve de notre détermination afin dobtenir de linspecteur dacadémie quil tienne ses engagements.
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