Grève du 24 janvier 2002

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L'appel de l'intersyndicale

L'action paye ! ... pour les CPE

L'appel de la C.A. nationale du Snes

Le tract national

Notre tract local

La manifestation : le rendez-vous LLG


L'appel de l'intersyndicale, le 19 décembre

GREVE UNITAIRE LE 24 JANVIER

La FAEN, la FERC-CGT, la FSU, le SGEN-CFDT et l'UNSA-Education se sont réunis le 19 décembre. Elles ont constaté que le premier Ministre n'avait toujours pas répondu à leur lettre du 10 novembre sur le problème global de l'emploi, de la résorption de la précarité et de l'aménagement et la réduction du temps de travail à l'Education Nationale, la Recherche Publique, la Jeunesse et Sports et l'Enseignement Agricole Public.

Les questions posées par les fédérations font ainsi l'objet d'une fin de non-recevoir qui risque de peser lourdement sur l'avenir des personnels, des jeunes et des services publics.

Les cinq fédérations ont donc décidé d'appeler les personnels de ces secteurs à une journée de grève et de manifestations le 24 janvier 2002, préparée par des réunions et des initiatives unitaires dans les établissements, les localités et les services à partir de la rentrée.

Elles exigent du gouvernement l'ouverture de négociations permettant à la fois d'apporter des réponses immédiates aux attentes des personnels et de programmer un ensemble de mesures cohérentes correspondant à l'ampleur des problèmes posés.


L'action paye !
Les résultats positifs de l'action concertée des CPE
(communiqué du 20 décembre 2001)

Avec la table-ronde du 20 décembre réunie par la DPE (et après celles des 22 novembre, 6 et 14 décembre), les négociations sur l'ARTT des CPE viennent de marquer une nouvelle étape.

Dès le 7 novembre, le SNES s'adressait au ministre pour demander l'ouverture immédiate des discussions et appelait dans un 4 pages spécifique, les personnels à l'action.

Nous avions jugé totalement inacceptable le projet initial du ministère qui avait été remis à la table ronde du 4 décembre et que nous avons immédiatement porté à la connaissance des personnels.

La forte mobilisation des CPE le 10 décembre, nombreux dans la grève et les manifestations à l'appel du SNES-FSU, a permis dès ce moment là de peser sur ce texte.

Chacune de nos interventions, dans chaque table-ronde et auprès de la DPE, du cabinet du ministre, des groupes parlementaires auront été l'occasion de réaffirmer la mission des CPE, d'évoquer le quotidien du métier, de défendre ses évolutions, avec la ferme volonté de préserver au mieux l'intérêt des personnels, en s'opposant à toute déréglementation, à toute aggravation de nos conditions de travail, en exigeant des créations d'emplois.

Prenant appui sur la colère et l'action continue des CPE, le SNES a multiplié ses interventions et appelé à la grève nationale le 20 décembre.

A l'ouverture de la table ronde la DPE a proposé un nouveau texte comportant des avancées réelles :

Au total, ces dispositions permettent d'aboutir à un service hebdomadaire de 35 h de présence effective dans l'établissement.

A notre demande le ministère s'est engagé à adresser une note aux recteurs sur la mise en œuvre de l'ARTT vers la mi-janvier qui précédera la circulaire globale d'application.

J. Y. Duwoye, Directeur des Personnels Enseignants s'est engagé, notamment à faire écrire dans la circulaire d'application "35h hebdomadaire toutes activités confondues" à rappeler l'ensemble de nos acquis en matière d'organisation des services (24h consécutives, roulement,...) et à réaffirmer la référence à la Lettre ministérielle de 98 sur les permanences de sécurité.

Jusqu'au bout nous avons exigé la suppression du service de petites vacances, qui porte atteinte à la nature du métier. Ce qui a amené le directeur J. Y. Duwoye , après contact avec le cabinet à indiquer en séance que "ce sujet n'était plus fermé" et donnerait lieu à une nouvelle discussion, après concertation avec la Direction des personnels administratifs techniques et d'encadrement. La DPE, reconnaît enfin le bien-fondé de notre demande.

C'est le Ctpm de fin janvier qui examinera le projet de texte définitif. Engagement a été pris que les circulaires d'application seront soumises à concertation et nous demandons qu'elles soient élaborées avant le CTPM

Dans cette perspective, il convient de rester mobilisés et de se tenir prêt à réagir.


L'appel de la CA nationale, le 8 janvier

La grève du 10 décembre à l'appel de la FSU a permis de poser avec force devant l'opinion publique la question des métiers de l'éducation. Elle a conduit les autres fédérations de l'éducation à s'engager à leur tour dans l'action avec décision de grève unitaire du 24 janvier dans leur secteur.

Le Ministre de l'éducation nationale est obligé de reconnaître la pertinence des revendications portées par ce mouvement. Mais il n'accepte pour l'instant qu'une discussion sur la mise à plat des problèmes et continue de nier les difficultés de recrutement. Il ne parle pas de négocier et poursuit la mise en œuvre d'une politique qui accentue la déconcentration et renforce le pouvoir des chefs d'établissement. Il s'agit donc de le contraindre maintenant à ouvrir de véritables négociations. C'est le sens de la lettre que le SNES rend publique cette semaine.

La CA appelle les personnels du second degré à s'engager massivement dans la grève du 24 janvier sur la plate-forme du 10 décembre et sur la nécessité de créer des emplois pour une rentrée qui se prépare sous le signe des suppressions de postes et de redéploiements, et à discuter des suites qui s'imposeront si aucune négociation ne se concrétise.

La CA appelle à mener une campagne intensive sur les réalités et les difficultés de nos métiers :

La CA appelle à dénoncer la grille horaire du cycle central du collège et les conditions dans lesquelles le ministère compte généraliser les itinéraires de découverte.

Elle appelle les personnels des collèges à poursuivre leur expression dans le cadre des journées banalisées pour exiger des moyens nouveaux de lutte contre l'échec et des horaires disciplinaires suffisants et appelle les S2 S3 à faire connaître publiquement les prises de position des collègues sur les conséquences d'une réforme qui ne se fixe pas l'objectif de lutter contre les inégalités scolaires..

Elle appelle à l'organisation d'une journée nationale d'action des collèges dans la première quinzaine de mars.

La CA mandate le secrétariat national pour organiser une table ronde avec les parents d'élèves autour de l'orientation et de la psychologie de l'éducation.

La CA appelle les S3 à mener en liaison avec le S4 une campagne nationale pour s'opposer à la précarisation accrue des non titulaires à laquelle se livrent les recteurs en transformant les contractuels en vacataires et à reposer l'ensemble des revendications pour résorber la précarité.


Le tract national


Le tract du S1 de Louis-le-Grand

Grève du 24 janvier 2002

Notre grève du 10 décembre n’a pas atteint ses objectifs; c’est pourquoi nous recommençons le 24 janvier. Et cette grève ne sera pas opportuniste.

Nous connaissons les projets calamiteux de la droite en matière d’éducation (gestion des personnels au «mérite» et pilotée par le local, mise en pièces des programmes nationaux). Ces projets n’épargneraient pas la «niche» de Louis-le-Grand. Mais nous mesurons aussi, après l’expérience Allègre, ce que nous pouvons attendre d’un gouvernement de «gauche»: ce gouvernement capable de demander aux entreprises de faire un effort d’embauche (cf. la RTT) et qui gèle l’emploi public.

Les CPE, eux, ont su se mobiliser dans l’unité intersyndicale: les 22 novembre, 6, 14 et 20 décembre. Ils ont obtenu des avancées réelles: leurs astreintes sont diminuées; ils parviennent à un service effectif de 35 heures; ils ont obtenu une redéfinition de leurs services pendant les petites vacances.

Pour nous aussi des avancées réelles sont à arracher: réduction du nombre d’élèves par classe, prise en compte dans notre temps de travail de toutes les réunions qui nous sont imposées, création de nouveaux postes budgétaires pour mettre fin à la précarité, et revalorisation de nos traitements et indemnités.

L’exemple vient d’en haut, d’ailleurs. Le récent protocole d’accord signé entre les ministères et les syndicats de proviseurs n’a pas oublié leur portefeuille.

C’est à l’appel des cinq fédérations FSU, FAEN, FERC-CGT, UNSA et SGEN-CFDT, que nous serons en grève le 24 janvier pour continuer cette action — non pas jusqu’aux élections, mais pour obtenir satisfaction.


La manifestation

La manifestation démarrera à 14 h 30, de la place du Châtelet, en direction de l'Opéra.

Le rendez-vous LLG est fixé au coin avenue de Victoria/place du Châtelet, le long du théâtre du Châtelet, à côté de la bouche de métro.

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