Présidentielles 2002

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Communiqués et déclarations

FSU : après le second tour

FSU : pour un 1er mai unitaire
pour la démocratie

SNES S4 : les choix du Snes,
le soutien aux lycéens et étudiants

Mouvements lycéens et étudiants


FSU, Paris, le 6 mai 2002
Après le second tour des présidentielles

En rejetant très massivement le candidat de l' extrême-droite lors du second tour de la présidentielle, l'immense majorité des Français ont confirmé de façon éclatante leur attachement aux valeurs que mettaient en avant les centaines de milliers de manifestants qui sont descendus dans la rue ces quinze derniers jours et le 1er mai . Ce vote lève dans l'immédiat une hypothèque sur l'avenir de notre démocratie. La FSU s'en félicite.

Cependant il ne met pas un point final à la lutte contre les idées de l' extrême-droite et n'efface pas les scores de celle-ci. Il importe que les forces démocratiques continuent à mener ce combat.

Il est essentiel que se construisent des politiques capables de répondre aux besoins, de lutter contre la précarité et l'exclusion et de prendre en compte les aspirations de solidarité, de justice et de démocratie qui se sont fortement exprimées en particulier depuis le 21 avril notamment au sein de la jeunesse.

La FSU y contribuera en défendant et faisant prévaloir notamment ses propositions d'une politique ambitieuse en faveur de l'ensemble de la jeunesse, de l'éducation et de la recherche, de services publics capables de jouer tout leur rôle, de défense des retraites, d'amélioration des droits des salariés.

Le mouvement syndical doit jouer son rôle dans la suite de ce qu'il a su faire le 1er mai ; pour cela il faut qu'il se rencontre et puisse débattre en recherchant l'unité la plus large et le lien avec le mouvement associatif. La FSU est prête à y travailler à tous les niveaux.


FSU, Paris, le 22 avril 2002

Les résultats du premier tour des élections présidentielles, qui pour la première fois placent un candidat d'extrême droite au 2nd tour, produisent une situation d'une extrême gravité qui ne peut qu'inquiéter tous ceux qui sont attachés aux valeurs de la démocratie, de la tolérance, du progrès social, de la laïcité.

La FSU appelle à faire barrage à l'extrême droite. Elle, qui a été de tous les combats contre les idées notamment de racisme et de xénophobie portées par les organisations d'extrême droite dont le Front National, continuera à le faire résolument et sur tous les terrains.

Elle considère aujourd'hui, en temps qu'organisation syndicale, que la meilleure voie pour y parvenir c'est de redonner confiance dans l'action et la réflexion collectives, les valeurs de solidarité, de justice, d'éducation, de culture.

Plus que jamais le syndicalisme et le mouvement social doivent jouer pleinement leur rôle, contribuer à construire des alternatives et à bâtir et faire prévaloir une politique qui réponde aux besoins de la population, qui se fonde sur la justice sociale, sur la lutte contre le chômage et l'exclusion, sur une meilleure répartition des richesses produites, sur l'éducation, la formation et l'insertion de tous les jeunes, sur le rôle des services publics et l'égalité des droits pour tous.

Plus que jamais l'unité pour laquelle la FSU se bat est indispensable pour débattre, élaborer des solutions, mener l'action.

La FSU lance un appel pour que le 1er mai soit une étape importante de cette unité du mouvement syndical et social pour la démocratie, pour le progrès social et la justice et pour les revendications.


Snes, Paris, le 23 avril 2002

Les résultats du premier tour des élections présidentielles, avec la présence d'un candidat d'extrême droite au second tour, ont suscité une véritable consternation et une très grande émotion chez les enseignants, les lycéens et les étudiants. Ils sont pour l'essentiel le fruit de l'incapacité des forces politiques au pouvoir depuis d es décennies de traiter les problèmes qui gangrènent notre société, de lutter contre leurs causes profondes, d'écouter les aspirations d'une grande partie de la population, d'entendre les propositions portées par le mouvement social, de renoncer aux sirènes du libéralisme.

Le SNES appelle à faire barrage à l'extrême droite : le score de Le Pen doit être le plus bas possible à l'issue du deuxième tour des élections le 5 mai prochain. Mais c'est aussi aujourd'hui la responsabilité du mouvement syndical, de dépasser ses divisions et son éclatement pour aider à la reconstruction d'une alternative conforme aux aspirations des salariés, de la jeunesse et des plus démunis pou r mettre en échec les politiques libérales qui risquent de résulter de ces élections et pour faire échec aux solutions racistes, xénophobes et anti-jeunes de la droite et de l'extrême droite en France et en Europe.

Plus que jamais les choix proposés par le SNES, et rappelés dans sa lettre aux candidats, s'imposent pour renouer avec les valeurs de la démocratie :

C'est par ces choix que notre société pourra retrouver le chemin des valeurs républicaines et faire entendre sa voix au plan européen et international pour construire un monde qui en finisse avec l'exploitation des uns par les autres, l'interventionnisme militaire et le développement des tensions et des guerres.

Le SNES appelle les personnels à débattre de ces choix et à faire valoir ces orientations dans les semaine s à venir, à prendre toutes leurs places dans toutes les initiatives unitaires, et en particulier celle du 1er mai.

Les mouvements spontanés des lycéens et des étudiants, le 1er mai, revêtent, dans ce contexte, une importance exceptionnelle pour que le mouvement social aide à reconstruire des politiques tournées vers le progrès.

Le SNES appelle les personnels à s'y engager pleinement en débattant avec les élèves et en étant à leurs côtés dans les manifestations. Il appelle les forces syndicales à se rencontrer pour reconstruire un mouvement citoyen réactif et durable, capable de donner la parole à ceux qui en sont privés, de retisser des liens sociaux pour capter toutes les aspirations et construire des revendications et des projets qui s'imposeront dans le débat politique.


Mouvements lycéens et étudiants

Les jeunes, les lycéens, les étudiants réagissent spontanément à la situation sortie du premier tour des élections présidentielles en descendant dans la rue. Leur émotion est d'autant plus justifiée que les valeurs d'anti-racisme, de solidarité, de justice , de respect des différences sont des valeurs fortes dans la jeunesse. Elle constitue aussi une réaction à des semaines de campagne de stigmatisation des jeunes et des années d'une précarité imposée.

Le SNES rappelle qu'il a fait d'une amélioration de la formation des jeunes, de l'octroi de nouveaux droits éducatifs et de nouveaux droits sociaux, de la prévention de l'échec scolaire et du développement de l'emploi qualifié l'axe central de son projet. Il rappelle aussi qu'il a proposé de coordonner les politiques publiques pour lutter contre les poches de pauvreté, contre la délinquance qui parfois en résulte et pour réinsérer les jeunes les plus démunis dans un processus de qualification et d'insertion professionnelle.

C'est pourquoi le SNES apporte son soutien aux initiatives décidées par les lycéens, les étudiants, leurs organisations. Il appelle les personnels du second degré à débattre avec leurs élèves et à s'associer à ces initiatives sous les formes qui leur paraîtront les mieux adaptées et en concertation avec eux.

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