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L'Éducation nationale doit être
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Léducation est un élément déterminant de lavenir de notre société. En lui donnant les moyens de remplir ses missions, elle peut lutter efficacement contre léchec scolaire et le cortège dexclusions qui en découle. Elle est un volet fondamental dune politique de la jeunesse qui sassigne dintégrer et de socialiser tous les jeunes, et donc de lutter contre la délinquance. Elle a aussi un rôle déterminant pour permettre au pays de disposer de personnels qualifiés dont linsuffisance devient de jour en jour plus patente. Lutter contre la fracture sociale et lexclusion, créer le potentiel humain dont a besoin la Nation constituent un des objectifs prioritaires.
Dans ce contexte la FSU conteste les choix du gouvernement, tant dans le cadre du projet de loi de finances rectificative pour 2002 que dans le cadre de la préparation du budget 2003 qui excluent lEducation des priorités des prochaines années. Une telle attitude hypothèque gravement lavenir. Elle est en rupture avec les déclarations de tous les gouvernements depuis plus de 20 ans. Elle sera lue notamment par les jeunes comme un renoncement ; elle hypothèquera les possibilités de renouvellement de la profession enseignante.
Dans le même temps, le gouvernement annonce toute une série de lois de programmation dans plusieurs domaines (sécurité, justice, défense, environnement, ) sans évoquer lEducation. LEducation des jeunes ne supporte pas le pilotage au jour le jour. Par sa nature même, une politique éducative se construit dans la durée avec des objectifs clairement établis. Laccès dun nombre plus important de jeunes à des qualifications plus élevées est un objectif essentiel du développement de notre pays et ne peut être aujourdhui abandonné. Cet objectif doit trouver au contraire un nouvel élan. Limportance des enjeux, le coût nécessaire que représente lamélioration du système éducatif, tout milite pour mettre en uvre une programmation ambitieuse pour lEducation.
La FSU vient de sadresser au Premier Ministre, pour demander au gouvernement de confirmer les programmations déjà engagées et dentamer sans délais des discussions pour engager au plus tard dans le cadre de la loi de finances 2003, les suites nécessaires marquant la place prioritaire que doit occuper dans notre pays la formation et léducation des jeunes.
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