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Commission permanente,
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accueil général-archives-commission permanente du 23 mai 2000 |
Lordre fixé par ladministration était le suivant:
1. Information sur les décisions concernant les classes de première et de seconde.
2. Nouvelle dotation horaire globale.
3. Contrat dautorisation de reproduction par reprographie duvres protégées.
Le premier point a permis au Proviseur de diffuser une reproduction dune uvre peut-être protégée: «le point de presse» de Jack Lang, le jeudi 27 avril. Donc un mois après! Et surtout, de se faire lécho dune réunion récente (du 18 mai) des proviseurs chez lInspecteur dacadémie. Il sagissait principalement de lorganisation des TPE.
Le Proviseur a répété plusieurs fois, citant le ministre, quils devaient être organisés, dune façon «simple et maîtrisée». Pratiquement, à la rentrée seront concernées une Première S et la Première L, avec généralisation en janvier. Trois professeurs par classe doivent donc se déclarer volontaires, dès maintenant, car il y a urgence!
La discussion est très morne. Lélève présent ninterviendra jamais. Les parents demandent des précisions.
Conclusion: sil ny a pas de volontaires, on les désignera. Cest simple et maîtrisé.
La DHG ne fait lobjet daucune précision. Aucun document nest communiqué.
Quant à la reprographie, Madame lIntendante communique le texte du BOEN numéro 44 du 9 décembre 1999. Il sagit de lutter contre le «photocopillage». Le lycée a touché une subvention de 10 F par élève. Il convient donc de la justifier. Modalités pratiques: un tampon sera mis à la disposition des enseignants auprès de chaque photocopieuse. Il portera linscription: «Reproduction effectuée par le lycée Louis-le-Grand avec lautorisation du CFC.» (Ce centre est censé inspecter les pratiques de photocopie et redistribuer aux éditeurs les pourcentages de leurs droits de copie en fonction des résultats du terrain.)
M.Rudent lit un texte de collègues de Dunkerque dénonçant lintroduction de la logique commerciale dans les établissements scolaires, et réclamant la reconnaissance dune exception éducative (cf. US numéro 522 du 6 mai 2000, page 2, «Taxer la connaissance comme une marchandise?»)
À la fin de la réunion, on évoque le prochain Conseil dadministration, en particulier le recrutement de Maîtres au pair pour linternat.
Limpression dominante est que cette réunion qui a duré plus de deux heures a surtout servi à Madame lintendante et à Monsieur le proviseur, pour se mettre en règle, mais très peu à la préparation du prochain CA.
Nous protestons contre cette transformation abusive: ni la Commission permanente, ni le Conseil dadministration ne doivent devenir des courroies de transmission ou des cautions, pour des mesures que les élus du Snes contestent.
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