Appel à la grève du
16 mars 2000

accueil général-archives-appel à la grève du 16 mars 2000

FAEN – FEN UNSA – FERC CGT – FSU – SGEN CFDT

Pour la création d'emplois publics

Unis dans la grève
le 16 mars

Pour la résorption de la précarité

Pour améliorer le service public d'éducation et de recherche


Pour une autre rentrée
et une autre politique scolaire

Avec qui?

Le SNES.

Les syndicats de la recherche et le syndicat CFDT du privé seront présents.

La FCPE a décidé d’y appeler les parents. La FIDL a annoncé la participation des lycéens.

Le SNES propose que dès maintenant se discutent les suites qu’il faudra donner en ayant à l’esprit la nécessaire articulation des initiatives Éducation et des initiatives Fonction publique.

Dans la grève du 16mars et dans les semaines qui suivront, le Snes appelle à la mobilisation unitaire de tous les personnels sur la base de la plate-forme suivante:

Pour dire non à des réformes qui réduisent les horaires d’enseignement, les options, les modules, qui reposent sur des surcharges de travail, menacent le baccalauréat et ne permettent pas de réduire la violence et de faire repartir la démocratisation.

Pour dire non aux suppressions de postes, aux redéploiements, aux DHG étriquées.

Il faut d’urgence réduire les effectifs, travailler en petits groupes, améliorer la vie scolaire, l’orientation et le dialogue, offrir une aide accrue et un accès plus large à la documentation, grâce à des personnels qualifiés plus nombreux.

Il faut une offre de formation plus riche, plus soucieuse d’égalité, plus diverse, plus cohérente, débouchant sur des diplômes nationaux de qualité.

Pour dire non à la dénaturation de nos métiers, à l’annualisation du temps de travail, à l’affaiblissement des garanties statutaires, au renforcement des hiérarchies locales, aux contraintes et au mépris.

Pour dire non aux campagnes injurieuses du ministre.

Pour dire non à l’amputation de nos congés.

Il faut d’urgence dégager du temps pour une prise en charge plus collective des élèves, pour développer le travail en équipe, permettre l’implication de tous dans l’évolution des contenus et des pratiques.

Il faut réduire le temps de travail en limitant le nombre de classes et d’élèves à prendre en charge par enseignant, CPE, CO-PSY, documentaliste, en intégrant un temps de concertation dans les services hebdomadaires dont les maxima doivent être réduits.

Il faut restituer deux mois de congés d’été et en rester à une année scolaire de 36 semaines.

Pour dire non à la réduction des postes aux concours, à une réforme des IUFM qui va diminuer le temps de préparation aux concours et augmenter le stage en responsabilité.

Pour dire non à une dé-concentration qui compte en finir avec l’unicité du service public.

Il faut d’urgence élever et améliorer le niveau de qualification des personnels, programmer les recrutements de titulaires nécessaires, intégrer les besoins de remplacement, en finir avec la précarité, développer la formation continue.

Il faut respecter les qualifications, développer les droits et garanties statutaires nationaux qui mettent les personnels à l’abri de l’arbitraire et leur permettent d’exercer leur responsabilité professionnelle dans la sérénité et l’initiative.

Il faut maintenir les droits à la retraite et le code des pensions.



Cela nécessite des créations d’emplois, une augmentation des recrutements de titulaires, un plan de résorption de l’auxiliariat.

Congés scolaires

Le Snes est intervenu le 23 février auprès du directeur de la desco pour protester contre l’amputation des congés d’été et, pour l’année 2000-2001, des congés inter-médiaires.

Il faut réfléchir à l’opportunité de ne pas assurer la prérentrée le vendredi 1er septembre 2000.

Le bruit selon lequel la rentrée 2001 se ferait le 27 août n’a pas de fondement pour l’instant. La date de cette rentrée n’est pas arrêtée.

Contacter le webmestre. Page mise à jour le dimanche 23 avril 2000.