Le SNES de LLG prend position:
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accueil général-actualités-budget 2003 |
La suppression de 20 000 postes daides éducateurs et de 5600 postes de surveillants va créer de réelles difficultés dans les établissements scolaires. Alors que le gouvernement évoque constamment la lutte contre la violence scolaire et labsentéisme, il diminue la présence dadultes et déducateurs dans les établissements.
Ce plan, mis en place par les gouvernements de gauche précédents, et aujourdhui inscrit dans la loi, devait se traduire par 5000 postes denseignants (créations et titularisations). Ces créations sont supprimées.
Ils diminuent de 20 millions deuros par rapport au budget précédent.
Elle risque de ne plus être envisagée, faute de postes en nombre suffisant.
La réduction des crédits de lenseignement supérieur va dégrader le travail des enseignants-chercheurs et des étudiants.
Les moyens diminuent de 1,30% et 150 postes de chercheurs sont supprimés.
Le refus de principe opposé par M. Luc Ferry à toute forme dallocation dautonomie pour les étudiants nest que mépris à légard des 100 000 étudiants qui ont des conditions de vie précaires au-dessous du seuil de pauvreté.
Les députés de droite votent la fin du CFA (congé de fin dactivité) ; un dispositif qui avait été créé par la gauche et qui permet le départ anticipé de fonctionnaires dès 58 ans sils justifient de 37,5 annuités de cotisations. En 2003, les agents justifiant au 31 décembre 2002 de 172 trimestres validés de cotisation (43 annuités) pourront en bénéficier.
Elle se traduira par des transferts de charge vers les collectivités locales qui devront créer des postes de surveillants supprimés par létat. Les impôts locaux augmenteront considérablement.
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