L'assemblée générale
des professeurs,
le 15 septembre 2000

accueil général-archives-rentrée 2000-AG du 15 septembre

Compte-rendu

Ce vendredi 15 septembre, à 12h30, eut lieu l'assemblée générale des professeurs que les réunions précédentes avaient décidé d'organiser.

Le Proviseur s'est quasi invité à l'assemblée, et tenta, il faut le dire, avec beaucoup de persévérance, de transformer le débat en réunion technique où l'on règlerait au cas par cas les quelques petits problèmes qui pourraient subsister !

D'emblée, Gérard Rudent, pour le Snes, fit observer que pour la deuxième rentrée consécutive le lycée ne pouvait réellement fonctionner faute d'emplois du temps stables et cohérents. Il rappela notre attachement à ne voir dans Louis-le-Grand qu'un et un seul établissement, refusant de mettre à part les classes préparatoires. Et il formula ce qui était déjà dans la tête de beaucoup : la nécessité de banaliser la journée du lundi 18 afin de mettre à plat les problèmes d'emploi du temps, et de réunir les professeurs par classe.

Le Proviseur s'opposa tout de suite à cette idée de journée banalisée, même après qu'on lui fit observer qu'elle pourrait rentrer dans le cadre des demi-journées de prérentrée prévues par le ministère. Comme à l'ordinaire, il essaya de minimiser les difficultés du lycée et des professeurs, prétendit sans rougir que 90 % des cours avaient pu être assurés, réfuta nombre d'objections qui lui furent faites, et voulut très vite passer au traitement technique de questions précises et particulières d'emploi du temps.

Mais les collègues dirent à plusieurs reprises leur volonté d'organiser la journée du 18, récusant l'idée (du Proviseur) qu'elle serait inefficace, et lui rappelant à ce propos que nous mesurions aujourd'hui l'efficacité des méthodes employées par l'équipe de direction : faudrait-il cette année encore attendre les vacances de la Toussaint pour avoir enfin des emplois du temps stables qui permettent de travailler ?

Une idée s'imposa vite : qu'il fallait refuser de traiter au cas par cas les problèmes au fur et à mesure qu'ils se révèlent, mais bien au contraire avoir une approche globale et solidaire des emplois du temps. Aux propositions du Proviseur (comme d'habitude : que chacun fasse remonter personnellement ses difficultés et ses suggestions de solutions) s'opposa ainsi le choix de l'assemblée générale d'une approche solidaire et collective.

Le Proviseur s'étant retiré, une discussion s'engagea, l'assemblée passa au vote, et décida à une très forte majorité de banaliser la journée du lundi 18 septembre : dès 8 heures, les professeurs se réuniront par classe pour mettre à plat les emplois du temps, dresser la liste des problèmes et indiquer les contraintes pédagogiques à respecter absolument. Il est bien entendu hors de question de construire nous-mêmes les emplois du temps.

Le soir, on apprenait que le Proviseur avait fait distribuer aux élèves une note annonçant la banalisation de la journée de lundi...

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