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Une rentrée 2000
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L'assemblée générale
du 25 septembre 2000
Après la journée banalisée du 18 septembre :
annonce de
l'Assemblée Générale du 25 septembre 2000
L'assemblée générale des professeurs,
le 15 septembre 2000
Le samedi 23 pour certains collègues et le lundi matin pour les autres, la nouvelle mouture de l'emploi du temps avait été distribuée.
Le Proviseur voulut dès le début de l'Assemblée Générale dire quelques mots. Il reconnut que « les emplois du temps ne pouvaient être qualifiés de très bons », et insista sur les choix qu'il avait dû faire pour permettre aux élèves de manger le midi. Il précisa par exemple que s'il était envisageable de procéder à quelques arrangements de dernière minute, il n'était pas possible d'éviter un placement défavorable pour les langues anciennes. Il argua qu'un élève devait choisir entre les options, les activités extra-scolaires, etc.
Et, de fait, après son départ, deux grands problèmes furent vite cernés par les professeurs, de quelque horizon qu'ils fussent.
Les cours de langues anciennes sont placés le soir après 16 h ou bien le mercredi en début d'après-midi. On pourrait à la rigueur juger recevable l'argumentation du Proviseur au 1er septembre, mais la situation est toute différente un 2 octobre, date de la mise en place des nouveaux emplois du temps : les élèves ont déjà tous procédé à leurs inscriptions aux activités extra-scolaires du mercredi, sans imaginer qu'ils auraient cours à ces heures-là.
Il s'agit donc bel et bien pour ces enseignements de langues anciennes d'une mise en péril inacceptable. Nous savons d'ores et déjà que de nombreux élèves ont abandonné leur projet d'étudier grec ou latin cette année. Il s'agit en outre d'une mise en cause intolérable du projet d'établissement qui insiste sur la place particulière de ces enseignements dans notre établissement.
Comment ne pas se demander s'il y a là une volonté délibérée de dissuader les élèves, et de faire disparaître des enseignements ?
À son retour en salle des professeurs, le Proviseur ne laissait entrevoir aucune solution pour cette question d'importance.
L'autre question qui posa problème fut celle des emplois du temps de certains collègues : tel collègue doit assurer 10 heures de présence au lycée, tel autre doit venir 7 demi-journées dans la semaine. Certains collègues doivent même donner jusqu'à 9 heures de cours dans la même journée ! À ces questions, le Proviseur répondit par une pirouette, expliquant que certains professeurs préfèrent voir leurs horaires resserrés, quand d'autres souhaitent qu'ils soient dispersés au maximum dans la semaine.
Il nous paraît que des horaires de cette nature (9h de cours ou 10 h de présence au lycée dans la même journée, 7 demi-journées par semaine) sont tout à fait inacceptables. Il est urgent de trouver pour les collègues concernés les modifications d'emplois du temps qui leur permettront de travailler dans des conditions plus décentes.
Le mardi 26 on apprenait que les dernières demandes de modification ne seraient admises que jusqu'au mercredi 27 !
Il fallut une intervention du Snes pour qu'un affichage explicitât cette restriction.
Assemblée Générale du 25 septembre
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