Rififi à l'internat ?

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Nous apprenons ce jour, vendredi 12 octobre, que les élèves internes des CPGE auraient refusé de participer (ou bien de se présenter ?) aux élections des délégués de l'internat, afin de protester contre la hausse récente des tarifs d'hébergement.

Très attentifs à la situation, nous voulons simplement éclairer le débat, tout en confirmant aux internes notre souhait de travailler avec eux pour mieux agir en CA.

Le Snes, avec ses élus, est tout à fait attaché au principe de l'internat, qui permet aux plus défavorisés de poursuivre des études dans les meilleures conditions. Il s'est opposé à toute hausse arbitraire des tarifs d'hébergement. Il a dénoncé toute manœuvre qui aurait tendu à déguiser une hausse des tarifs grâce à un service (en l'occurrence la mise à disposition de tickets de R.U.) qui ne serait plus rendu.

Il faut néanmoins constater le déficit du compte Cantine+Internat et en tirer les conséquences. Nous nous sommes rangés à l'avis des représentants des parents qui ont — sans gaîté de cœur — accepté la hausse finalement proposée, moindre, grâce à nos interventions conjointes, de celle qui était préalablement prévue.

Le SNES rappelle à ce propos son exigence de voir prise en compte l'analyse des résultats du sondage sur la demi-pension qu'il a effectué l'an passé, et qui sont disponibles ici.

Voici un extrait du compte-rendu du dernier Conseil d'administration, qui montre que le SNES et la FCPE ont permis de réduire l'augmentation prévue par Mme l'Intendante à 11 576,60 F - (11 976,60 F - 1 423 F) = 1 023 F. Nous reconnaissons volontiers que cette hausse n'a de sens que si la qualité des prestations est garantie, ce que notre sondage, une fois encore, ne semble pas confirmer.

Fonctionnement de l’hébergement

Mme l'Intendante indique que, comme elle l’avait annoncé en Commission permanente après débat, elle abandonne l’idée d’aligner les prix de la demi-pension du secondaire et des classes préparatoires.

Elle rappelle que le service annexe d’hébergement a présenté en 2000 un déficit de 159 519,26 F, et que des mesures doivent donc être prises en vue de l’équilibre. Une étude comparative avec les autres lycées parisiens montre que l’internat au lycée Louis-le-Grand est d’un coût relativement modeste. Elle propose donc son augmentation.

L’idée de ne plus gérer la distribution des tickets de restaurant universitaire fait consensus, d’autant que les internes peuvent les acheter au moment de leurs repas en RU. Cela permettra d’éviter que se reproduisent certains dysfonctionnements et gâchis constatés cette année.

M. Brossat déclare que la FCPE n’est pas forcément opposée à une augmentation du prix de l’internat — même si elle l’accepterait sans gaîté de cœur — mais que 10 % lui paraissent excessifs. Il se demande si l’augmentation prévue ne pourrait pas être gommée par le recours au fonds de solidarité.

Les parents souhaitent enfin que la qualité des petits-déjeuners reste assurée.

M. Chéno (élu du SNES) propose que le tarif de l’internat soit calculé sur la base de l’opération suivante : 11 976,60 F (tarif actuel) moins 1 423 F (prix des tickets de restaurant universitaire) plus une somme destinée à couvrir le déficit, qu’il demande à Mme l'Intendante d’évaluer.

Finalement, sur proposition de Mme l'Intendante, on décide de fixer le prix de l’internat à 11 576,60 F et 9 057,20 F pour les internes externés…

Contacter le webmestre. Page mise à jour le dimanche 17 mars 2002